Durant une formation à distance, les apprenants peuvent parfois se sentir isolés, ce qui peut être frustrant et démotivant. Parfois cela entraine même l’abandon du parcours de formation. Utiliser l’apprentissage collaboratif permet de pallier à cette situation en offrant à l’apprenant la possibilité d’échanger et d’être appuyé par ses pairs. Le sentiment d’appartenance à un groupe a un effet très positif sur l’apprentissage.
L’animation du projet : Apporte un dynamisme au groupe. C’est d’autant plus essentiel lorsque la collaboration se fait à distance. Lors d’un apprentissage collaboratif en présentiel, l’animation se fait naturellement, l’éveil de groupe est créé par le contact humain.
Les motivations des apprenants : La participation des apprenants est fortement liée à ce qui les motive dans le projet. Si le travail leur apporte un bénéfice personnel une fois réalisé, ils seront plus motivés et rendront un meilleur travail.
La participation : Les apprenants doivent être assidus et disponibles pour leur équipe. Ils doivent intervenir, ne pas hésiter à solliciter leurs pairs et apporter leur aide.
La cohésion du groupe : Elle est très importante dans une équipe. Laisser le choix de sa constitution aux apprenants permet d’allier le plaisir de travailler ensemble et la volonté d’atteindre un but commun. Si l’équipe est harmonieuse, alors la collaboration et la fusion des compétence est bien meilleure.
La productivité : La productivité du groupe sera liée à sa cohésion et à la perception de la progression des apprenants.
L’interculturalité ne doit jamais être négligée lors d’un travail de groupe. Elle accroît la créativité, une équipe multiculturelle émet davantage d’idées et analyse les problèmes sous différents angles, ce qu’une équipe homogène est moins enclin à faire.
Mais l’interculturalité peut également être source de conflits ou d’incompréhensions. La langue peut être la première barrière, mais les valeurs, la manière de travailler ou encore les disponibilités de chacun en sont d’autres.
Tout d’abord, il est essentiel d’identifier clairement sa démarche. Vous devez vous approprier les principes de bon déroulement d’une démarche collaborative et connaître les facteurs facilitateurs pour que celle-ci soit un succès. Le travail collaboratif ne s’improvise pas, il faut définir au préalable la contribution collaborative des apprenants.
Les apprenants doivent savoir exactement ce que l’on attend d’eux et comment procéder. Il doivent comprendre le lien entre leurs tâches et les moyens qu’il ont à leur disposition pour les réaliser. Le travail collaboratif n’est pas une compétence innée, cela s’apprend et ne s’improvise pas.
Les facteurs contraignants du travail collaboratif
La paresse sociale peut jouer un rôle très négatif dans le travail collaboratif. C’est une tendance qu’ont les individus à faire moins d’efforts lorsqu’ils travaillent de manière collective plutôt qu’individuelle. Cette paresse sociale peut créer des conflits au seins de l’équipe. Les tensions entre les membres du groupe peuvent fragiliser sa cohésion.
Les outils numériques doivent être adapté au projet. Travailler à distance implique l’utilisation de nombreux outils, qui doivent être disponibles et accessible à tous. Le problème le plus important rencontré est la connexion internet de mauvaise qualité.
La gestion du temps entre également en ligne de compte. Attention aux apprenants localisés dans des zones géographiques différentes qui pourraient ne pas être disponibles ensemble. Attention aussi aux formations à l’initiative de l’apprenant, si ce dernier a d’autres impératifs professionnels ou personnels et ne se rend pas disponible.
Le manque de réactivité peut être perçu comme du désintérêt par les autres membre de l’équipe !
L’exploration des connaissances préalables et de la matière : Les apprenants s’approprient le travail à réaliser, la recherche d’information, l’identification des concepts et les stratégies à mobiliser.
L’élaboration du modèle de connaissance : On partage ses idées et ses réflexions avec l’ensemble du groupe. C’est la phase où les apprenants confrontent leurs idées, discutent et prennent des initiatives. Ils doivent négocier puis trouver des accords.
L’évaluation des apprentissages et du processus : Bilan individuel ou au niveau du groupe sur la collaboration, la contribution dans le groupe et les stratégies adoptées.
Divers logiciels de gestion des tâches existent. Ceux sous forme de Kanban (Etiquette en Japonais) sont très populaires. Trello par exemple, est un logiciel gratuit qui vous permet d’organiser son projet grâce à un tableau rempli d’”étiquettes” ou de “cartes”, triées en fonction de leur importance ou de l’avancement de la tâche.
La communication est une des clés de réussite d’un apprentissage collaboratif, fournissez donc à vos apprenants les outils de communication nécessaires. Il est possible d’opter pour des outils synchrones (Chat en direct) ou asynchrones (Forum).
Les outils tels que google doc permettent un partage des documents en direct, c’est un vrai gain de temps dans un projet. De plus ils permettent d’éviter la perte d’informations, tous les membres de l’équipe voient en temps réel la progression d’une tâche ou d’une recherche.